
Histoire de la thérapie holistique
Nous sommes de plus en plus nombreux à retrouver le chemin de la raison et à suivre une thérapie holistique. Je vous propose de revenir sur l’histoire de cette médecine non conventionnelle.
Depuis la nuit des temps, l’être humain a toujours eu recours à des techniques de guérison pour participer à son mieux-être, à son bien-être et renforcer sa santé.
D’ailleurs, nous connaissons beaucoup de pratiques héritées de l’Asie, comme le massage, l’acuponcture, la méditation, le yoga, la médecine chinoise, la médecine ayurvédique, le reiki, le seitaï, etc.
En Amérique, nous trouvons également l’héritage culturel des peuples premiers, ces peuples d’hommes et de femmes médecins, de chamans qui pratiquent avec l’ayahuasca, ou le rappé, dans le chamanisme entre autres, mais aussi la connexion avec la nature. Le soin holistique Lahochi provient lui du Mexique, par exemple.
De même, en Afrique, il existe aussi beaucoup de pratiques thérapeutiques la médecine traditionnelle culturelle africaine, les onguents, la naturopathie, l’aromathérapie, l’herboristerie, la lithothérapie, la pratique des hammams et des saunas, etc.
Dans notre culture occidentale nous retrouvons aussi ces approches : le magnétisme, le massage holistique, le reiki, le soin Lahochi, la réflexologie plantaire et fasciale, l’acuponcture, la sophrologie, l’herboristerie, l’acupression, l’ethiomédecine, etc.
Il faut aussi rappeler que les thérapies dites « holistiques » sont complémentaires aux médecines conventionnelles. Elles sont considérées comme des médecines alternatives.
De nos jours, l’holistique est une médecine non intrusive qui favorise le bien-être et permet une amélioration notable de la santé.
À l’origine le terme « holos » en grec signifie « global ». On emploie le terme holistique pour définir une approche globaliste qui chez l’être humain comprend l’ensemble de son être. Le but de ces pratiques et de ces techniques est de prendre soin de l’ensemble des énergies et des plans qui composent l’Homme.
De manière générale, ces médecines alternatives travaillent sur l’harmonisation et le rééquilibrage de la circulation de l’énergie vitale dans le corps de l’être humain. Les soins holistiques comprennent dans leur approche le physique, l’émotionnel, le psychique, l’énergétique et le relationnel. Ces techniques peuvent aussi être pratiquées grâce à des outils lors de la d’un soin holistique : les aimants lors d’un soin en magnétisme, les aiguilles pour l’acuponcture, les pierres dans la lithothérapie, le moxa en médecine chinoise, etc.
L’équilibre émotionnel et mental joue un rôle important dans la relation harmonieuse du corps et de l’esprit. Ces médecines douces ont pour vocation de considérer le patient dans son intégrité.
En plus d’être non invasives et complémentaires aux médecines allopathiques, ces médecines non conventionnelles apportent une aide remarquable quant la médecine traditionnelle reconnaît des limites dans l’accompagnement et le traitement des maux des patients.
Ces pratiques holistiques continuent de se développer et elles se font de plus en plus courantes. Il est plus fréquent de nos jours que les hôpitaux fassent appel à un coupeur de feu ou à un magnétiseur pour soulager les patients qui suivent des séances en radiothérapie ou en chimiothérapie. Ces médecines non conventionnelles aident considérablement dans l’atténuation des effets indésirables et permettent un effet curatif amplifié.
Quand ces thérapies holistiques psycho-corporelles comme la sophrologie, la méditation ou encore l’hypnose soutiennent les patients souffrants de pathologies lourdes, les patients retrouvent plus facilement un mode de vie équilibré et positif qui joue énormément sur leur moral et leur rémission.
Il est vrai que ces pratiques ne sont pas encore toutes pleinement reconnues et beaucoup restent encore controversées, comme l’homéopathie ou encore l’aromathérapie qui fait appel aux huiles essentielles pour ses traitements. Toutefois, beaucoup de personnes y ont recours quand elles furent déçues par la médecine traditionnelle ou que cette dernière n’arrive plus à leur proposer une véritable solution à leurs problèmes.
À l’époque de l’Antiquité, beaucoup de personnes consultaient des oracles ou des guérisseurs pour résoudre leurs problèmes de santé et pouvoir être conseillés dans leur réalisation.
Au temps du Moyen-Âge cette époque médiévale, il existait beaucoup d’hommes et de femmes qui réalisaient des onguents, des breuvages thérapeutiques à base de plantes, des infusions, des macérations et des rituels pour guérir les personnels et favoriser une connexion entre l’esprit et le corps. Mais déjà à l’époque, la chasse « aux sorcières » était fréquente, malheureusement. Tout ce qui s’opposait ou contrastait avec la « bonne norme de pensée » était très souvent mal vue et dénoncées comme étant des pratiques occultes voir sataniques.
Il n’y a pourtant rien de satanique dans ces pratiques qui se basent sur une écoute holistique du corps de la personne pour l’aider dans la résolution de ses maux.
Fort heureusement, les mentalités évoluent et l’acceptation de ces pratiques se fait de plus en plus courante. L’évolution des modes de soins et de thérapie va permettre à l’être humain de mieux se comprendre et mieux se connaître dans sa santé et sa globalité.
Cela est tout naturel car la thérapie holistique a pour viser de responsabiliser le patient dans sa propre guérison en lui permettant de devenir l’acteur central de sa santé et de son bien-être. Puisqu’il s’agit de mettre en relation l’esprit et le corps, il en va de même au niveau du conscient et de l’inconscient.
Permettre à chacun d’être un véritable guerrier pacifique (cf. « le guerrier pacifique » de Dan Millman), conscient, éclairé et capable de percer les mystères qui compose son inconscient et son subconscient pour dépasser des maux et ses problématiques.
Toutes les thérapies holistiques ne correspondent pas à tout le monde. Il est vrai que chaque personne possède une sensibilité bien à elle. Cette sensibilité revêt de l’histoire personnelle de chacun et de sa capacité à faire preuve de résilience, de lâcher prise, d’acceptation et de pardon.
C’est pourquoi, au-delà de la pratique holistique elle-même, il est important de trouver le « bon thérapeute » pour soi. La relation de confiance entre un thérapeute et son patient est un vecteur important dans l’évolution du cheminement thérapeutique qu’entreprend ce dernier. Aussi, il est important que le thérapeute soit suffisamment à l’écoute et bienveillant pour accompagner son patient, ou pouvoir le renvoyer vers un confère si ce dernier se trouve dans la limite de sa compétence.
De nos jours, il existe beaucoup de praticiens dans le domaine de la santé et du bien-être (holistiques ou non) qui se trouvent dans le rôle du sauveur et ne savent pas reconnaître les limites de leur champ d’action. C’est pourquoi, il est important pour chaque thérapeute de bien définir son ou ses clients cibles. Ainsi, ces praticiens pourront réellement accompagner les patients pour lesquels ils se sont formés et permettre à ces derniers de savoir clairement vers quel praticien et quelle thérapie holistique s’orienter.
En médecine, on dit souvent « un médecin à le droit de ne pas savoir, mais il n’a pas le droit de se tromper ». Je trouve que cela est très vrai puisque chaque praticien a entre les mains le bien-être et la santé de son patient. Bien se connaître c’est aussi avoir l’humilité et l’honnêteté, mais aussi le bon en sens que de reconnaître ses limites.
Ce procédé va permettre aux clients/patients ne pas rentrer dans la dépendance du schéma « sauveur-victime » que l’on retrouve trop souvent dans ce milieu professionnel.
De plus, permettre au patient de devenir conscient des mécanismes qu’il entretient, va lui donner l’opportunité de changer ses référentiels et ses habitudes afin de ne plus engendre les mêmes maux ou problématiques.
Nous sommes très souvent nos propres saboteurs et nous affichons des masques sociaux pour faire fi de nos blessures et pouvoir les dépasser en communauté. (cf. « Les 5 blessures » de Lise Bourbeau)
La thérapie holistique permet de prendre conscience des mécanismes mis en place pour protéger notre enfant intérieur. On peut même dire que cette thérapie porte une approche neuroscientifique dans l’établissement du rôle de la psyché sur notre corps physique, et ce, en réponse à nos blessures émotionnelles et relationnelles.
De nos jours, la science met en lumière l’importance de la pensée positive, de la respiration et d’autres approches alternatives qui favorisent l’épanouissement personnel et la connaissance de soi.
Nous verrons certainement dans quelques années une élévation de ces techniques de soin et un développement des pratiques holistiques en soutien à la médecine traditionnelle. Le son, la vibration, le Qi sont des ressources de plus en plus utilisées pour ramener une personne dans un état de bien-être et de plénitude (Qi Gong, bols tibétains, les mantras, les chants, etc.)
Selon moi, tout ce qui permet une production de sérotonine (hormone du bonheur) va favoriser une détente corporelle, un apaisement émotionnel, un calme psychique et d’avoir une très bonne circulation des flux énergétiques. Le but de chaque être humain est de trouver et de comprendre ce qui lui permet de maintenir une paix intérieure et une harmonie dans sa vie. En sachant, qu’il nous appartient d’être empathique ou non face à un événement ou à une situation extérieure. Savoir préserver son état d’être est l’enseignement de toute une vie et il se colorera d’expériences, de réussites ou d’échecs pour nous permettre de trouver notre équilibre.
Cela étant, il vous appartient de d’incarner ce chercheur de vérité, à la quête de son bonheur intérieur. Vous pouvez librement contacter les thérapeutes dont la discipline vous parle pour résoudre les maux ou les problématiques que vous rencontrez.
Toutes ces pratiques sont complémentaires aux traitements médicamenteux, et le patient ne doit en aucun cas arrêter son traitement sans autorisation de son médecin ou d’un médecin agréé compétent.

informations pratiques
- Cabinet Médical – 93 Bd de la République 91400 Boulogne-Billancourt
- 1er étage sans ascenseur.
- Séance en Distanciel par téléphone ou par Google Meet.
- contact@sarah-desmonen.com
- (+33) 7 82 09 19 09