Le métier de coach de vie est une merveilleuse profession qui s’inscrit dans le service à autrui, dans un travail empreint de dévotion, d’écoute, de respect et de compassion. De plus en plus répandu, ce métier permet d’accompagner ceux qui le désirent dans un réel changement dans leur vie, que dernier soit au niveau professionnel, personnel ou relationnel. C’est par passion que j’ai choisi de me former à ce métier. Pour mieux me rencontrer tout d’abord et aussi pour accompagner de mon mieux celles et ceux qui viennent me trouver.
Pourquoi choisir de devenir coach de vie ?
De nos jours, beaucoup de personnes qui se trouvent en réorientation professionnelle se dirigent vers ce métier dans l’accompagnement à l’autre. Les raisons qui amènent ces personnes à franchir le pas sont nombreuses. En dépit de ce que l’on pourrait croire, être coach de vie n’est pas donné au premier venu. Si une personne ne possède pas les qualités d’écoute, de patience et d’adaptation nécessaires à la bonne évolution du coaché, alors elle ne pourra pas exercer comme un bon coach.
Mieux se connaître
Lorsque l’on choisit d’accompagner des personnes en thérapie, que cela soit du coaching ou toute autre forme d’accompagnement, il est fondamental de bien se connaître pour développer davantage de qualité d’écoute et de communication en tant que praticien. C’est d’ailleurs ce que cette discipline m’a appris : mieux se connaître, aller plus loin dans son appréciation et dépasser des croyances ou des certitudes qui ne sont plus viables.
De plus, lorsque l’on rentre dans un processus d’accompagnement à l’autre, il est courant de rencontrer des personnes qui nous font un effet miroir. Nous nous reconnaissons dans leur histoire et dans leur choix de vie. C’est vraiment difficile par moment de conseiller quelqu’un qui vit le même drame que nous. Et c’est là tout l’importance de ne pas projeter son vécu sur l’autre, mais aussi de rester suffisamment à l’écoute et aligner pour l’amener dans une réflexion personnelle qui doit servir son évolution et l’écoute de ses propres envies ou besoins.
Toutefois, je vous l’accorde rien n’est jamais acquis ou facile et tous les professionnels doivent apprendre d’eux-mêmes et des autres également. Il reste dans le devoir du coach de vie de ne pas se laisser influencer dans on analyses par des facteurs extérieurs (vie personnelle) pour bien réaliser son accompagnement et de rester lucide dans les étapes de vie que rencontre son coaché.
Enfin, en arrivant à mieux nous connaître, nous pouvons aussi mieux comprendre l’autre et devenir davantage tolérant. Aussi, je tiens à préciser que le référentiel de douleur de chacun est différent. C’est pourquoi, notre seuil de tolérance à l’irrespect, à la souffrance, à la violence nous est propre et il ne doit en rien être généralisé aux gens qui viennent consulter.
Développer ses qualités humaines et professionnelles
Le métier de coach m’anime énormément. Il est vrai que quand on devient coach de vie, on doit pouvoir développer ce que l’on appelle l’art du questionnement et autres procédés propres au coaching, mais je trouve toujours passionnant de rencontrer de nouvelles personnes qui me livrent leur histoire et qui ont juste besoin de redevenir le protagoniste de leur vie. Pouvoir orienter la personne dans un raisonnement qui lui permet de trouver les solutions par elle-même est un merveilleux privilège car on assiste à la naissance d’une nouvelle personne juste sous nos yeux.
Je trouve qu’il est nécessaire d’aimer l’autre pour pouvoir l’aider à s’aimer lui-même. Selon moi, aimer s’est permettre à l’autre d’être la meilleure version de lui-même sans chercher à le sauver ou à intervenir dans son processus de vie. Le respect, la dignité d’autrui et la tolérance doivent être des valeurs phares d’un coach de vie, d’après l’éthique de cette profession.
C’est pourquoi, il est fondamental que tout coach de vie doit avoir des capacités d’écoute, de compassion et suggestion pertinentes. La bienveillance est également une qualité essentielle qui permet d’instaurer une relation de confiance entre le thérapeute et son patient. Laisser la possibilité à mes patients d’exprimer ce qu’ils sont est pour moi essentiel au bon déroulement du coaching, je n’ai pas à les juger, ni à les jauger dans leurs choix, leur vécu ou leur histoire. Je mets un point d’honneur à respecter l’authenticité et l’intégrité de chacun.
L’accompagnement en libéral : une solution bien-être
En plus, d’exercer une profession qui permet de soutenir l’autre et de mieux se connaître, l’avantage d’être coach repose dans le libéral. Cela donne l’avantage pour le praticien de pouvoir exercer au rythme qui lui convient et en incarnant sa philosophie de vie.
Pouvoir être libre dans la gestion de son planning et accompagner ses patients cibles vers des objectifs spécifiques, dans lesquels on se sent compétent, sont des points satisfaisants qui favorisent la joie, la confiance et notamment la production d’hormones du bonheur chez les praticiens qui ont à cœur leur métier.
En ce qui me concerne, je suis ravie d’être en libéral ! Je peux moduler mon emploi du temps de manière à VIVRE et non survivre pour un « patron ». Je peux ainsi accorder du temps à mes proches tout en accordant du temps au développement de mon activité et améliorer mes services pour mes patients.
C’est tout simplement une chance de pouvoir exercer une activité qui nous permet de vivre une vie épanouie et confortable. Même si cela est difficile et stressant, je vous l’accorde, cela en vaut la chandelle ! La qualité de vie est indiscutablement plus agréable, mais pour cela il faut être : rigoureux, discipliné et ne pas trop se laisser emporter par le mental (et oui, ce farceur nous en fait toujours voir de toutes les couleurs).
De plus, il faut savoir que le coach a une obligation de moyen, c’est-à-dire qu’il doit tout mettre en œuvre pour que son coaché arrive à attendre ses objectifs, mais il n’est pas responsable de la vitesse d’évolution et de conscientisation de ce dernier. En général, le temps est d’une grande aide dans toute transformation personnelle. De ce fait, la pression professionnelle n’est pas la même que celle d’un chirurgien, même si le coach est responsable de la qualité de l’accompagnement et des graines qu’il plante dans l’esprit de celles et ceux qu’il accompagne.
Et pour vous, quels sont les motivations qui peuvent pousser quelqu’un à devenir coach de vie ?
À quel profil s’adresse le métier de coach de vie ?
Maintenant, de manière pragmatique, pour devenir coach il est essentiel de répondre à certains critères, ces derniers vont définir si oui ou non, nous avons le profil pour exercer cette profession. Voici quelques notions clés que je peux vous partager de par mon expertise et mon expérience :
Savoir être patient et être à l’écoute : la relation de confiance thérapeute / patient
Quand un patient vient trouver un praticien pour faire une démarche d’évolution personnelle et dépasser ses problèmes, le praticien se doit d’être bienveillant, patient et doté d’une écoute active. Il n’est pas toujours évident de se confier à un inconnu, c’est pourquoi le coach doit se montrer patient envers son patient et pouvoir bien définir – à travers l’anamnèse de ce dernier – le plan d’action à mettre en place.
C’est pourquoi, pour devenir coach, il est important d’être doté de patience et d’écoute bienveillante. Faites toujours de votre mieux, soyez pertinents et oser poser des questions à la personne en face vous. Elle est pour apprendre d’elle-même tout comme vous.
Avoir une bonne communication
Néanmoins, l’écoute et la bienveillance ne font pas tout. Pour être coach, il faut maîtriser l’art du questionnement, c’est-à-dire ramener ce qui est inconscient à la conscience par des procédés de reformulation et le biais de questions pour permettre de nouvelles prises de conscience d’émerger chez le coaché.
C’est pour cette raison qu’il est important pour un coach de savoir mettre en ordre ses idées et les exprimer clairement. Je vous conseille d’adopter une communication qui vous ressemble : tutoiement ou vouvoiement, parlez juste de manière compréhensible et évitez de vous faire couper la parole !
Détachement émotionnel, tolérance et lâcher-prise
Savoir faire preuve de tolérance et de bienveillance est essentiel dans toute démarche thérapeutique. Il est important que le coach sache être dans un détachement émotionnel pour ne pas être assujetti à des erreurs de jugement. De plus, savoir faire preuve de lâcher-prise permet de rester dans l’essentiel et ne pas se perdre dans des notions superflues.
Nous sommes des êtres humains et beaucoup d’entre-nous sont empathiques ou hypersensibles. Je parle en connaissance de cause. Ma sensibilité me rend perméable aux émotions d’autrui et je dois veiller à être bien assise dans ma posture et dans mon ancrage pour éviter de vivre un transfère émotionnel. Mais si cela arrive, le but va être d’arriver à retrouver un état d’équilibre. Personnellement, j’ai appris à m’en détacher en revenant à l’essentiel : le/la coaché(e). Je me pose alors comme une narratrice active qui retrace les événements vécus par mon patient ou ma patiente.
Puisque lorsque nous exerçons dans un domaine en relation avec de l’humain, il est courant que l’autre n’avance pas aussi vite que souhaité ou qu’il se confronte à des incapacités temporaires. C’est pourquoi il est important pour le coach de ne pas s’investir plus que de raison dans l’émotionnel de son patient.
Comprendre l’autre ne signifie pas le porter ou se sacrifier, mais au contraire, savoir rester conscient pour l’accompagner au mieux dans sa traversée émotionnelle.
Comment se former en tant que coach de vie ?
Alors, comment devenir coach de vie ? Pour devenir coach de vie, on recommande d’être certifié ou diplômé par des organismes agréés, comme : la société française de coaching (SFCoach), le lCF ou encore l’EMCC (European Mentoring & Coaching Council).
Il est recommandé d’avoir de l’expérience dans la psychologie humaine et avoir suffisamment d’outils et de connaissance sur soi pour pouvoir prétendre à une démarche d’accompagnement.
Toutefois, cette profession n’est pas réglementée et n’est pas soumise à une certification particulière, bien que cela soit davantage un gage de confiance et de professionnalisme pour les personnes que vous allez accompagner.
Pour aller plus loin, je vous propose ces articles :
- Avez-vous besoin d’un coach de vie ?
- Pourquoi faire appel à un coach de vie ?
- Comment choisir son coach de vie ?
- Qu’est-ce qu’un coach de vie spirituel ?