Sensation de mal-être, doute, culpabilité, procrastination, remise en question constante, voici les signaux qui montrent la présence du syndrome de l’imposteur dans votre vie. En tant que thérapeute holistique sur Paris je partage avec vous mes conseils, outils et exercices pratiques pour dépasser cette limitation.

Définition du syndrome de l’imposteur ?

L’origine du syndrome de l’imposteur est une méconnaissance de soi et la profonde croyance que notre valeur personnelle est quantifiable et estimable en fonction de nos faits et gestes.

Problème de légitimité

Dans notre société il est de l’ordre de la raison et de l’intellect que d’estimer la rentabilité de quelqu’un à sa capacité à produire des services, des résultats ou des produits.

Mais comme nous sommes tous différents, malgré une uniformité des cursus professionnels établis, nous restons perméables à la critique, à la comparaison et au jugement de notre valeur. C’est pourquoi dans ce syndrome de l’imposteur, l’avis et l’approbation des autres reste le fondement essentiel qui nous permet de nous valider nous-mêmes.

Problème de sur place

Puisque nous avons la crainte d’être mal-aimés ou mal-estimés, il nous est alors plus facile de procrastiner et de faire du sur place dans notre activité que de nous lancer à corps perdu dans ce qui nous passionne.

Beaucoup de personnes sont malheureuses dans leur vie professionnelle ou dans leur vie privée, car elles ne franchissent pas le pas de l’autovalidation et de la priorisation de leur besoin.

Masques et blessures sociales

Le syndrome de l’imposteur naît davantage chez les gens hypersensibles qui ont une empathie élevée et des blessures non soignées de leur enfance. Les parents sous-estiment leur impact dans la vie de leur enfant. Pourtant ces enfants d’aujourd’hui sont les adultes de demain. Malgré tout, personne n’est exempté de maux relationnels. Par contre, certains vont avoir des blocages qui sont les freiner dans leur vie d’adulte alors que d’autres auront moins de difficulté à faire de la résilience.

Moyens de le dépasser

Rassurez-vous il y a toujours une solution à un problème donné. En suivant ces conseils, il vous sera possible de dépasser le syndrome de l’imposteur.

Par contre, il convient d’être assidu au moins durant 30 jours pour que votre subconscient acte la transformation de votre psyché comme acquise.

Art du questionnement

Si vous souhaitez travailler sur vous et dépasser vos problématiques relatives à ce syndrome de l’imposteur, alors demandez-vous cela :

  • En ce moment même quelles émotions me traversent ?
  • Ces émotions ont-elles une vraie existence dans ce présent ?
  • Quelle est la contrariété / tristesse / fixation que je fais et qui me génère ces émotions ?
  • Présentement puis-je faire quelque chose pour changer l’extérieur ?
  • Si oui, je fais un plan d’action pour y parvenir
  • Sinon, je me sécurise en constatant que rien ne menace mon intégrité ou ma sécurité
  • Comment puis-je orienter ma pensée pour qu’elle m’apporte soulagement, détente et bien-être ?

Ces quelques questions non exhaustives vont vous aider à vous transformer en profondeur.

Sortir de la zone de confort

Aucun jour ne se ressemble et demain n’existe pas. C’est pourquoi il convient de vous enraciner dans le présent pour réaliser l’œuvre de votre vie dès aujourd’hui.

Chaque jour fixez-vous un objectif qui vous apporte de la joie : aller courir, lire un livre téléphoner à un ami, aller dans un parc, manger un plat qui vous fait envie, etc.

Plus vous incorporerez au quotidien des plaisirs non routiniers, plus vous verrez votre créativité s’épanouir et votre confiance se développer.

Objectivité et relavorisation

Afin d’aller plus loin vers vous-même, je vous encourage à écrire un petit mantra qui vous correspond afin de le réciter chaque jour à voix haute et en pleine conscience :

« Je me découvre un peu plus chaque jour. Je collabore avec moi-même pour dépasser mon insécurité. Chaque jour je suis capable de grandir et de progresser. Je prendre le temps de définir mes priorités et mes objectifs pour vivre une vie qui me ressemble. J’apprends à me faire confiance au fil de mes expériences. Chaque jour je reconnecte courage et audace ! »

Les outils durables

Il existe d’autres outils et techniques pour dépasser ce mal-être créé par le syndrome de l’imposteur en voici quelques-uns.

Visualisation

Notre capacité à projeter notre mental dans une visualisation consciente et positive permet au corps de se détendre. Notre corps, que l’on peut nommer aussi le subconscient, ne fait pas la différence entre ce qui est suggéré par le mental et une expérience présente. C’est pourquoi plus vous penserez positivement plus vous pourrez vous libérer de maux et de blocages émotionnels.

Plan d’action et émotions

Lorsque nous avons une montagne d’obligation, nous devons agir pragmatiquement en planifiant les actions à mettre en place par ordre chronologique, afin de ne pas succomber aux projections négatives du mental. Le mental ne pense que négativement, donc il convient de switcher ce mécanisme par des actions et pensées positives.

Prise de recul et dédramatisation

La relativité et l’apaisement viennent quand nous cessons de nous autoflageller et que nous acceptons notre état d’être présents. Oui, nous ne sommes pas parfaits tels que nous aimerions, mais nous pouvons chaque jour tendre vers cet objectif si les challenges quotidiens sont doux et progressifs.

Même si d’autres vous font part de leurs peurs et de leurs critiques, il n’y a qu’une chose à retenir… Ce sont les leurs ! Pas les vôtres.