Vous connaissez une perte de joie, une forte irritabilité, une perte de patience et vous avez envie de partir à l’autre bout du monde ? Alors, cela signifie tout simplement que quelque chose dans votre vie ne vous convient pas pour une raison ou une autre.

Être thérapeute holistique, c’est être en permanence dans la gestion de l’être humain. Bien que cela soit un métier honorable comme on l’entend, il n’en reste pas moins que l’être humain peut être épuisant et drainant quand il est en perte de repères et de sécurité intérieure.

C’est pourquoi beaucoup de personnes souhaitent humblement soutenir leurs semblables, mais peuvent se trouver – à un moment donné – épuisées et en manque d’énergie. L’incapacité à mettre des limites (à soi et aux autres) et à définir clairement son activité professionnelle en est les causes.

Comment éviter cette situation ? Comment savoir si vous êtes dans un processus de sacrifice de soi ?

Tout d’abord, être thérapeute c’est être humain avant tout. C’est être porteur d’émotions, de réflexions et de capacités d’action sur son patient, afin de l’aider à résoudre sa problématique.

De ce fait, il est normal de ne pas être « parfait ». Cela ne signifie pas pour autant que l’on n’est pas un « bon » thérapeute, bien au contraire. Quand on devient thérapeute, on apprend à reconnaître nos forces, nos ressources, mais aussi nos faiblesses que sont nos limites. Grâce à cette compréhension de nous-mêmes, nous pouvons faire preuve de respect et de bienveillance envers nous-mêmes et les autres.

Être en phase avec soi, c’est savoir faire preuve d’authenticité, de respect et être capable d’agir avec amour-propre sans rentrer dans une phase de culpabilité, de regrets ou de remords.

Savoir respecter ses propres limites

En tant que thérapeute holistique, il est important de respecter ses limites et de les voir comme un moyen d’être encore plus intime avec soi. Cette capacité d’écoute permet de faire croître notre confiance en nous-mêmes.

Nous ne sommes pas des robots et c’est ce qui fait la valeur des thérapeutes, et ce, au-delà de la discipline que nous exerçons. Quand vous dites « non » à quelqu’un, vous vous dites « oui » à vous-mêmes. Et être en phase avec soi c’est ne pas oublier pourquoi nous sommes devenus « thérapeute holistique ». Si la réponse à cette question est uniquement pour avoir de la reconnaissance de l’autre, alors ce n’est pas ce métier qui vous l’apportera particulièrement et il vous faudra alors vous sacrifier pour ne décevoir personne (et même encore ce n’est pas une certitude).

En résumé, pour savoir si vous êtes en phase avec vous-mêmes dans votre profession en thérapie holistique ou en coaching, il vous faut être honnête et apprendre à faire le bilan de tout ce que vous avez mis en place :

  • Le temps de travail
  • Le tarif de vos prestations
  • Votre public cible
  • Votre temps de créativité

On ne vit pas pour son travail, mais on travaille pour répondre à nos besoins dans ce système que nous connaissons actuellement.

Il est donc important de ne pas vous dénaturer pour espérer « gagner plus », car plus serez animés de joie et de vitalité, plus vous attirerez à vous l’abondance à laquelle vous espérez avoir droit.

N’hésitez pas à consulter les autres articles, notamment : comment devient-on thérapeute ?